Conseils pour vos FINANCES
Investir au son des canons
[crédit photo: Wikilmages | Pixabay]
- La tension n’a jamais été si forte en Europe depuis la deuxième guerre mondiale. La Russie s’est engagée dans une invasion de l’Ukraine pour l’intégrer de force.
- Que faire de nos investissements en bourse? Doit-on en modifier la répartition? Ou se réfugier dans la sécurité du marché monétaire?
Quand des tensions géopolitiques et conflits militaires se pointent à l’horizon, plusieurs pensent qu’il faut racheter ses placements et les mettre à l’abri.
Pourtant, AJOUTER au contraire des capitaux dans ses placements, ou ne toucher à rien, sont les solutions les plus payantes.
Chaque marché baissier a été suivi d’une formidable période de reprise, nous apprend l’histoire.
Il est vrai que l’indice américain S&P 500 pique du nez lorsqu’il y a des tensions géopolitiques. Mais c’est parfois limité et toujours temporaire.
L’essentiel des nouvelles en 5 minutes chaque matin et, chaque mois, des conseils d’experts en finances personnelles et consommation: c’est ce que vous offrent les infolettres d’infoBref. Faites comme plus de 25 000 Québécois·es, essayez-les: inscrivez-vous gratuitement ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite
Je me souviens de septembre 2001, par exemple.
- Les attaques terroristes menant à l’effondrement des tours du World Trade Center ont fait reculer de 6% les actions américaines.
- Un an plus tard, l’indice avait gagné 17% et 5 ans plus tard, ses gains totalisaient 35%.
Ceux qui avaient cédé à la panique ont cristallisé leurs pertes, alors que ceux qui avaient vu dans la chute dans la baisse des marchés une fenêtre d’entrée en bourse, on fait des gains appréciables. C’est toujours comme ça.
Si les actualités vous causent de l’anxiété, changez de canal ou, mieux, écoutez de bonnes séries télé. Changez votre état d’esprit. La peur et la cupidité sont les pires ennemis de l’investisseur. Nos meilleurs alliés sont l’éducation et l’information factuelle.
Oui, les guerres et les conflits armés engendrent des drames, mais l’économie reste en mouvement. Il se consommera encore des aliments, de l’essence, des médicaments. Les entreprises les mieux gérées et qui ont peu ou pas de dettes deviennent alors des occasions d’achats.
Consultez la section ARGENT d’InfoBref avec chaque jour nos nouvelles brèves, et chaque mois nos conseils en finances personnelles, consommation et investissement.
Pour les recevoir gratuitement par courriel, abonnez-vous aux infolettres d’InfoBref ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite
Warren Buffett fait du shopping
Le 3 mars 2014, lorsque la Crimée a été prise de force par les Russes, on a demandé à Warren Buffett ce qu’il ferait si cela s’envenimait en Ukraine.
Il a répondu ainsi: «Lorsque Pearl Harbour s’est fait attaquer, on ne peut pas dire que les indicateurs macro-économiques étaient très bons non plus! Ce matin en me levant, j’ai remarqué que la valeur de l’action d’une société britannique que je détiens avait chuté à la bourse de Londres. Cela m’a réjoui et j’en ai acheté d’autres.»
Et si une troisième guerre mondiale éclatait?
«J’achèterais encore des actions. La dernière chose à posséder pendant une guerre, c’est de l’argent. Les monnaies se font dévaluer. Il vaut mieux posséder une ferme, une maison et ce qui procure du bien-être à votre foyer. Durant la Deuxième Guerre mondiale, la bourse a continué de générer de la croissance.»
À retenir
- Les titres qui produisent des revenus, comme les actions à dividendes, sont le refuge idéal contre les chocs économiques ET l’inflation.
- À l’opposé, une pile de papier-monnaie sous votre matelas, des cryptomonnaies ou des lingots d’or ne produiront aucun revenu récurrent.
Pour recevoir la chronique Conseils pour VOS FINANCES de Fabien Major chaque mois dans votre courriel, abonnez-vous gratuitement à l’infolettre InfoBref Votre argent ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite