Peut-on contrôler la troisième vague avec les mesures actuelles?
Publié le 30 mars 2021
(Source: Pixabay)
- Le gouvernement Legault a décidé de maintenir les allègements des mesures sanitaires qui sont entrés en vigueur ces dernières semaines.
- Or les mesures sanitaires allégées sont jugées insuffisantes par le Collège des médecins du Québec (CMQ) et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). La professeure en santé publique Roxane Borgès Da Silva explique à InfoBref pourquoi elle juge «risqués» ces derniers allégements.
Selon la professeure, le gouvernement doit faire marche arrière avant qu’il ne soit trop tard: «plus on attend, plus on laisse la chance aux variants de se propager».
Québec «n’envoie pas le bon message à la population» avec ces assouplissements, dit-elle.
- L’adhésion des Québécois aux mesures «n’est pas très bonne», surtout celles des jeunes adultes.
- De plus, les gens ignorent que «les experts n’ont pas toutes les réponses sur les variants et ne connaissent pas encore tous les facteurs de risques qui peuvent mener aux soins intensifs».
L’allégement le plus risqué est le retour en classe à temps plein des élèves de secondaire, estime la professeure en santé publique.
- «Les salles de classe ne sont pas assez grandes».
- Il en résulte «une forte concentration de personnes qui ne respectent pas les mesures de distanciation à la lettre».
Roxane Borgès Da Silva juge également très risquées l’ouverture des gyms et l’autorisation des rassemblements de 250 personnes dans les lieux de culte «juste avant les fêtes de Pâques».