ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Québec investit 100 millions $ pour améliorer les services en santé mentale

Publié le 2 nov. 2020
par Johanna Sabys
  • Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant a détaillé, cet après-midi, un plan du gouvernement pour créer des équipes d’interventions rapides et réduire les listes d’attente dans le réseau de la santé.
  • François Legault refuse de parler d’une crise dans le domaine de la santé mentale: il juge la «situation préoccupante, mais sous contrôle».

L’opposition dénonce une crise en santé mentale liée à la pandémie depuis des semaines, voire des mois. La liste d’attente pour obtenir de l’aide psychologique dans le réseau de la santé comporte actuellement 16 000 noms.

Le gouvernement a devancé à aujourd’hui l’annonce de son plan pour rassurer la population au lendemain de l’attaque meurtrière dans le Vieux-Québec.

D’ici mars 2022 :

  • 31 millions $ seront consacrés à améliorer les services psychosociaux et en santé mentale;
  • 25 millions $ viseront à réduire les listes d’attente dans le réseau de la santé et des services sociaux; 
  • 19 millions $ iront à la création d’équipes d’interventions rapides auprès des clientèles vulnérables;
  • 10 millions $ seront réservés aux cégeps et aux universités pour cibler les jeunes de 17 à 34 ans;
  • 10 millions $ seront remis aux organismes communautaires impliqués auprès des personnes souffrant de maladies mentales; 
  • 5 millions $ permettront d’accélérer le déploiement de la stratégie numérique en prévention du suicide et de soutenir la ligne d’aide 1-866-APPELLE.

Le gouvernement doit faire plus pour la santé mentale, admet le premier ministre. Mais, selon lui, il existera toujours un risque que puissent survenir des tragédies imprévisibles comme celle de samedi soir.

Johanna Sabys