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Québec est prêt à collaborer avec Ottawa pour fouiller les sites d’anciens pensionnats autochtones

Publié le 1er juin 2021
par Johanna Sabys
  • François Legault assure que le Québec participera à d’éventuelles fouilles sur son territoire pour donner «le maximum» de réponses aux familles.
  • Le ministre des Affaires autochtones Ian Lafrenière «n’exclut rien», après la découverte des dépouilles de 215 enfants à Kamloops, en Colombie-Britannique. 

Le ministre des Affaires autochtones travaille avec la Sécurité publique, le Bureau du coroner et la Sûreté du Québec pour déterminer quelle approche adopter.

  • «Aucune piste n’est écartée», dit-il, une enquête publique pourrait être menée.
  • Mais, pour l’instant, la priorité du ministre est de «sécuriser les lieux». 

Québec ne peut pas fouiller des sites sur le territoire d’une communauté.

  • Ian Lafrenière souhaite consulter les familles et les chefs autochtones. 

Le gouvernement ne veut pas amender son projet de loi 79.

  • Le ministre des Affaires autochtones a indiqué qu’il ne comptait pas élargir aux pensionnats la portée de son projet de loi sur les enfants autochtones disparus, comme le demande le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador Ghislain Picard.
  • Selon Ian Lafrenière, cela «ne changerait absolument rien»: une loi provinciale «n’a pas d’emprise sur un dossier fédéral».

Le projet de loi pourrait être adopté cette semaine.

  • Il vise à permettre «la communication des renseignements personnels aux familles d’enfants autochtones disparus ou décédés» après avoir été admis dans un établissement de soins de santé québécois.
  • Mais le projet de loi ne s’applique pas aux pensionnats.

Le Québec comptait une douzaine de pensionnats autochtones. 

Johanna Sabys