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Le compte à rebours pour la fin de Windows 10 s’achève très bientôt
Image générée par l’intelligence artificielle ChatGPT d’OpenAI.
À partir de la mi-octobre, le système d’exploitation Windows 10 cessera de recevoir des mises à jour de sécurité.
Les entreprises qui continueront d’utiliser des appareils utilisant ce système s’exposent à des risques importants. Elles devront s’habituer à un système qui pourrait se dégrader avec le temps.
Trois options s’offrent aux autres: mettre à jour leurs ordinateurs, en acheter de nouveaux, ou payer pour bénéficier d’une période de grâce.
Windows 10 sera bientôt en fin de vie: à compter du 14 octobre, les ordinateurs qui utilisent ce système d’exploitation ne recevront plus de mises à jour de sécurité ni d’assistance technique.
Le risque est réel, puisque des pirates informatiques pourront par exemple analyser les futures mises à jour de Windows 11 pour découvrir comment attaquer Windows 10.
- Dans le passé, plusieurs attaques majeures ont ciblé des systèmes en fin de vie, comme Windows 7.
Les entreprises s’exposent à des dangers:
- vol de données personnelles;
- attaques avec rançongiciels;
- non-conformité aux obligations contractuelles ou légales.
Pour pouvoir être mis à jour vers Windows 11, un ordinateur doit être doté de certaines technologies matérielles modernes, comme:
- un module de plateforme sécurisée (TPM) 2.0;
- le démarrage sécurisé UEFI Secure Boot.
Cette compatibilité peut être vérifiée avec des outils comme PC Health Check et Intune de Microsoft.
Les ordinateurs qui ne sont pas dotés de ces technologies devront être remplacés.
Certaines entreprises devront continuer d’utiliser Windows 10:
- lorsque des logiciels internes ne fonctionnent pas sous Windows 11 et qu’une solution de rechange n’a pas encore été déployée;
- quand un changement d’ordinateur est impossible.
Le programme de mises à jour de sécurité étendues (Extended Security Updates, ESU) permet d’obtenir un sursis de 3 ans – à condition d’avoir installé Windows 10, version 22H2, la dernière offerte à ce jour.
Les entreprises devront toutefois payer, par appareil:
- 61 $US la première année;
- 122 $US la deuxième année;
- 244 $US la troisième année;
Il existe toutefois deux façons d’éviter de payer:
- installer ses logiciels incompatibles avec Windows 11 sur une version virtualisée de Windows 10 dans Azure, qui bénéficie gratuitement de l’ESU;
- utiliser un ordinateur désuet pour accéder à un PC dans le nuage Windows 365.
Dans tous les cas, le recours à l’ESU devrait n’être qu’une solution de dépannage temporaire. Pour demeurer sous Windows, difficile d’éviter une transition vers Windows 11.