Québec renvoie la Fonderie Horne à la table à dessin

Mis à jour le 22 juil 2024
par Félix Côté
Québec renvoie la Fonderie Horne à la table à dessin

La Fonderie Horne (Source: Glencore)

  • La direction de la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda a indiqué en mai au gouvernement Legault qu’elle pourrait se soumettre à un nouveau plafond d’émission d’arsenic. Elle a proposé un plafond de 60 nanogrammes par mètre cube. Ce serait 20 fois la norme québécoise, et 60% du plafond auquel l’usine est soumise actuellement. 
  • Selon une note reçue par plusieurs médias, le gouvernement Legault lui a répondu que cette norme proposée était «toujours trop élevée». Il a demandé à l’entreprise de «retourner à la table à dessin» pour trouver une solution permettant d’arriver à une norme inférieure.    

Québec n’exclut pas la possibilité de fermer l’usine si elle n’abaisse pas suffisamment ses émissions. 

L’entreprise a déjà sollicité l’aide financière du gouvernement pour l’aider à réduire les émissions de ses installations. 

  • Elle estime le cout à environ 500 millions $.

Depuis 2021, la fonderie Horne, qui appartient à la firme anglo-suisse Glencore, est actuellement soumise à un plafond de 100 nanogrammes par mètre cube. 

Mais cette norme élevée augmente le risque de cancer du poumon à Rouyn-Noranda. 

Devant la pression populaire, le ministère de l’Environnement a promis qu’il allait imposer un nouveau plafond à l’entreprise. 

Félix Côté