Québec renvoie la Fonderie Horne à la table à dessin
Mis à jour le 22 juil 2024
Publié le 26 juil 2022
La Fonderie Horne (Source: Glencore)
- La direction de la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda a indiqué en mai au gouvernement Legault qu’elle pourrait se soumettre à un nouveau plafond d’émission d’arsenic. Elle a proposé un plafond de 60 nanogrammes par mètre cube. Ce serait 20 fois la norme québécoise, et 60% du plafond auquel l’usine est soumise actuellement.
- Selon une note reçue par plusieurs médias, le gouvernement Legault lui a répondu que cette norme proposée était «toujours trop élevée». Il a demandé à l’entreprise de «retourner à la table à dessin» pour trouver une solution permettant d’arriver à une norme inférieure.
Québec n’exclut pas la possibilité de fermer l’usine si elle n’abaisse pas suffisamment ses émissions.
L’entreprise a déjà sollicité l’aide financière du gouvernement pour l’aider à réduire les émissions de ses installations.
- Elle estime le cout à environ 500 millions $.
Depuis 2021, la fonderie Horne, qui appartient à la firme anglo-suisse Glencore, est actuellement soumise à un plafond de 100 nanogrammes par mètre cube.
Mais cette norme élevée augmente le risque de cancer du poumon à Rouyn-Noranda.
Devant la pression populaire, le ministère de l’Environnement a promis qu’il allait imposer un nouveau plafond à l’entreprise.