Le Parti Québécois veut un meilleur équilibre des pouvoirs
Publié le 8 sept. 2022
Paul St-Pierre Plamondon (Source: Parti Québécois)
- Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon propose «une refondation démocratique». Il a présenté une série de mesures pour renforcer les contre-pouvoirs, améliorer la reddition de comptes, et limiter l’ingérence.
- Selon Paul St-Pierre Plamondon, le premier ministre québécois a «trop de pouvoir». On a parfois l’impression, dit-il, qu’il est «pratiquement un roi élu».
Renforcer les contre-pouvoirs
Le Parti québécois s’engage à:
- changer le mode de scrutin, pour y inclure une forme de proportionnalité;
- doubler les budgets et les ressources du Vérificateur général; et
- créer un poste de directeur parlementaire du budget, un poste qui existe déjà au niveau fédéral; et
- donner «une vraie» liberté de parole aux députés du gouvernement qui ne sont pas ministres.
Rendre des comptes
À l’Assemblée nationale, le Parti québécois s’engage à instaurer une période de questions citoyenne, au moins une fois par session parlementaire, et une période de questions s’adressant uniquement au premier ministre, chaque semaine.
Le PQ compte par ailleurs réformer la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.
Limiter l’ingérence
Le Parti québécois s’engage à:
- créer une agence du transport indépendante du gouvernement;
- laisser à nouveau la Régie de l’énergie fixer les tarifs d’Hydro-Québec, qui ont été indexés à l’inflation par la Caq;
- rendre la Direction générale de la santé publique «totalement» indépendante du Conseil des ministres et du premier ministre; et
- réviser la Loi sur la santé publique pour limiter la possibilité de gouverner par décrets, notamment en ce qui a trait aux contrats sans appel d’offres.