NOUVELLES EN RAFALE
Chrystia Freeland défend l’indépendance de la Banque du Canada, qui est très critiquée par le Parti conservateur et, plus récemment, par le NPD. La ministre fédérale des Finances soutient que, pour faire face aux défis actuels, l’un des éléments les plus importants est la stabilité institutionnelle, ce qui comprend, dit-elle, l’indépendance de la Banque du Canada. La Banque doit annoncer aujourd’hui une nouvelle hausse de son taux directeur.
Ottawa refuse le projet d’achat de Shaw par Rogers dans sa forme actuelle. Pour que la transaction puisse aller de l’avant, le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie François-Philippe Champagne pose 2 conditions. D’abord, Québecor devra s’engager à conserver au moins 10 ans les licences de spectre qu’elle pourrait acquérir si elle achète Freedom Mobile, actuellement propriété de Shaw. Ensuite, la vente de Shaw à Rogers doit permettre de faire baisser les prix des services sans fil en Ontario et dans l’Ouest canadien.
L’Ukraine a besoin de 38 milliards $ pour combler son déficit budgétaire afin de payer ses enseignants, ses médecins et ses prestations sociales. C’est la somme qu’a demandée hier Volodymyr Zelensky aux responsables politiques réunis à Berlin pour discuter de la reconstruction du pays. Le chancelier allemand a assuré que l’Ukraine pourra compter sur un soutien financier de la communauté internationale au cours des prochaines décennies.
Bell lance une filiale de capital de risque. Cette filiale va investir dans des entreprises en démarrage et en croissance qui développent des technologies liées aux activités de Bell, par exemple les réseaux 5G, la fibre optique, l’Internet des objets, la réalité virtuelle ou augmentée et le métavers.
Alphabet, la société-mère de Google, a enregistré sa plus faible croissance trimestrielle depuis 2013. Les revenus de l’entreprise ont augmenté de 6% par rapport au trimestre correspondant l’an dernier, soit un peu moins que le prévoyaient les investisseurs. Cette faiblesse s’explique surtout par la hausse modeste des revenus publicitaires. L’action d’Alphabet a perdu 7% de sa valeur hier soir dans les transactions suivant la fermeture des marchés.