Logiciels espions utilisés par la GRC: des évaluations d’impacts sont réclamées
Publié le 8 août 2022
(Source: Freestocks / Unsplash)
- Le Comité permanent de l’accès à l’information de la Chambre des communes étudie l’utilisation de logiciels espions par la GRC. La GRC a reconnu qu’elle avait utilisé ce type de logiciels dans plusieurs enquêtes pour obtenir des données provenant d’un ordinateur ou d’un cellulaire.
- Le commissaire à la protection de la vie privée Philippe Dufresne a demandé aux élus fédéraux du comité d’exiger que des évaluations d’impact sur la vie privée soient effectuées, et que les résultats en soient rendus publics.
La GRC n’a pas utilisé le logiciel israélien Pegasus, mais des technologies similaires, a précisé devant le comité parlementaire le ministre fédéral de la Sécurité publique Marco Mendicino.
- Le logiciel Pegasus permet de collecter des données et d’activer à distance la caméra ou le microphone d’un appareil.
- Le fabricant de ce logiciel a été ajouté l’an dernier à la liste des entreprises interdites aux États-Unis. Marco Mendicino a indiqué qu’il était prêt à interdire Pegasus au Canada.
La GRC avait obtenu des mandats auprès d’un juge pour utiliser des logiciels espions.