Le marché résidentiel canadien restera en ébullition au moins jusqu’en 2022, prédit l’ACI

Mis à jour le 14 mai 2022
par Alain McKenna
Le marché résidentiel canadien restera en ébullition au moins jusqu’en 2022, prédit l’ACI

(Source: Unsplash)

  • Depuis le début de l’année, les maisons se vendent plus vite et plus cher que ce qu’anticipait l’Association canadienne de l’immeuble. Elle a dû rehausser de 20% ses prévisions annuelles de ventes résidentielles pour l’ensemble du pays.
  • L’ACI prévoit qu’il se vendra 701 000 maisons au Canada cette année, à un prix moyen de 665 000 $. En décembre dernier, l’organisme anticipait plutôt 584 000 ventes à un prix moyen de 620 400 $.

Le prix des maisons vendues en janvier et en février derniers est 25% plus élevé que le prix moyen des maisons vendues durant les deux premiers mois de 2020, constate l’ACI – qui gère la base de données immobilière MLS, d’où proviennent ses données.

  • Il s’est aussi vendu 39% plus de maisons en janvier et février de cette année qu’à la même période l’an dernier.

Les prix devraient continuer de monter jusqu’en 2022, prévoit l’ACI.

Mais plus ils seront élevés, moins les acheteurs seront nombreux à conclure une transaction.

Le point de bascule où les prix deviendront trop élevés et le nombre de ventes diminuera surviendra l’an prochain, prédit l’ACI, qui anticipe une baisse des ventes de 13% en 2022.

Ce ne sera pas l’éclatement d’une bulle immobilière, comme le craignent bien des observateurs.

  • Le prix des maisons devrait être plutôt stable l’an prochain, en hausse de 2%.
  • 2022 devrait être une année «plus près de la normale» pour l’immobilier résidentiel, conclut l’ACI.
Alain McKenna