Le marché de l’immobilier résidentiel débute 2021 comme il a fini 2020: avec des prix en hausse
Publié le 3 fév 2021
(Source: Unsplash)
- Le nombre d’immeubles résidentiels vendus et le prix de vente médian ont monté de façon importante à Montréal le mois dernier par rapport à janvier 2019, pour établir de nouveaux records.
- La hausse est importante aussi par rapport au mois précédent, signe que le marché immobilier résidentiel continue de surchauffer dans la région. Les experts prédisent que cela se poursuivra toute l’année.
Le nombre d’immeubles résidentiels vendus à Montréal et dans sa banlieue étendue en janvier a grimpé de 17% par rapport au même mois de l’an dernier. Le prix médian a augmenté de 23%.
- Les maisons unifamiliales, les copropriétés et les immeubles à logements se sont tous vendus en plus grand nombre le mois dernier qu’en janvier 2020, selon les statistiques de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
- La hausse du prix médian s’explique par un moins grand nombre de propriétés mises en vente en janvier. Le temps moyen nécessaire pour vendre une propriété a également diminué.
La situation est la même dans la grande région de Québec, ajoute l’APCIQ.
La faiblesse de l’offre d’immeubles résidentiels en vente se poursuivra de 2021 et fera grimper les prix des logements.
- La valeur moyenne des propriétés résidentielles vendues au Québec augmentera de 20% en 2021, calcule de son côté Desjardins. Une maison unifamiliale qui valait 377 000 $ à la fin 2020 vaudra ainsi 450 000 $ à la fin 2021, selon cette prévision.
- La hausse de prix atteindrait donc un nouveau sommet cette année, après la hausse de prix de 17% entre 2019 et 2020.
Seul bémol: la croissance en volume ($) du marché de la vente résidentielle au Québec pourrait être ralentie par un nombre réduit de nouvelles propriétés mises en vente, dit Charles Brant, analyste pour l’APCIQ.
- Le nombre de nouvelles maisons unifamiliales à vendre a baissé, en un an, des deux tiers dans la région de Québec et de moitié dans le Grand Montréal.
- «Un ralentissement de la revente résidentielle serait une conséquence directe d’un moins grand choix de maisons à vendre.»