Le Canada et les États-Unis pourraient adopter une taxe sur les transactions boursières pour réduire les risques de volatilité
Mis à jour le 5 fév 2021
Publié le 6 fév 2021
(Photo Unsplash)
- Les autorités canadiennes et américaines ne souhaitent pas modifier les lois qui encadrent l’investissement boursier pour réduire les cas de spéculation comme celui de GameStop. Mais cela ne signifie pas qu’elles ne feront rien pour limiter la volatilité du marché des actions.
- Une solution envisagée est de taxer les transactions boursières. Cette mesure viserait à enrayer les microtransactions à très haute fréquence qui amplifient les hausses et les baisses des cours boursiers.
Selon la Banque mondiale, une telle taxe aurait un effet bénéfique en stabilisant les marchés boursiers.
- Le Royaume-Uni, la Suisse et Hong Kong ont imposé ce genre de taxe avec succès ces dernières années.
Dans la foulée de la flambée de l’action de GameStop, la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a donc demandé aux autorités financières américaines d’étudier la question.
Au Canada, le Directeur parlementaire du budget a analysé ce que rapporterait une taxe de 0,5% sur les transactions boursières.
- Elle permettrait au gouvernement fédéral de collecter chaque année plusieurs milliards de dollars.
- Mais elle pourrait être mal reçue, faire fuir les investisseurs, et ainsi ralentir la croissance de l’économie.