ENTREPRENEURS, PROFESSIONNELS, INVESTISSEURS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et un samedi par mois:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

L’application d’achat local Milo fait peau neuve pour accompagner la reprise des activités des commerçants québécois

Publié le 8 mars 2021
par Alain McKenna
L’application d’achat local Milo fait peau neuve pour accompagner la reprise des activités des commerçants québécois

Mathieu Cloutier, fondateur de Milo (Source: Milo)

  • Avec des revenus de 2,4 millions $ en 2019, l’application d’achat local M ta région connaissait un beau succès commercial avant la pandémie. La fermeture des commerces lors du confinement a cependant rendu impossible de maintenir sa formule, qui consistait à offrir, en échange d’un abonnement annuel de 60 $, un rabais de 25% sur des produits achetés en personne chez des commerçants locaux.
  • Plutôt que de mettre fin au projet, son créateur a profité de cet arrêt forcé pour investir 1 million $ dans une refonte de l’application. Rebaptisée Milo (pour «Mon itinéraire local»), elle sera prête à temps pour offrir à nouveau des rabais à ses utilisateurs quand les commerces rouvriront en plus grand nombre, plus tard cette année.

La formule de rabais à l’achat en échange d’un abonnement plait tant aux consommateurs qu’aux commerçants, assure Mathieu Cloutier, créateur de Milo, en entrevue à InfoBref.

  • À la fin 2019, l’application comptait 60 000 abonnés payants.
  • En moyenne, chacun de ses partenaires a reçu entre 200 et 1000 visiteurs en 2019 grâce à cette application. Chaque visiteur a dépensé en moyenne 100 $ par visite.
  • «Il n’existe aucune autre initiative du genre au Québec qui a ce genre de retombées sur le chiffre d’affaires de commerces locaux», croit Mathieu Cloutier.

Milo est prête pour la reprise des activités commerciales et même du tourisme, quand les conditions sanitaires le permettront.

  • Sa formule demeure inchangée, mais son nouveau nom vise à attirer un plus grand éventail de consommateurs, y compris les touristes étrangers qui visiteront les régions du Québec à la réouverture des frontières.
  • Ses partenaires commerciaux sont diversifiés: on y trouve des spas et des restaurants, mais aussi des théâtres et des musées.

La start-up, essaimée en 2017 de l’incubateur en tourisme MT Lab de l’Université du Québec à Montréal, dit avoir obtenu le financement nécessaire pour assurer sa relance.

Alain McKenna