Fonderie Horne: la santé publique régionale réclame plus de garanties
Mis à jour le 22 juil 2024
Publié le 17 oct. 2022
La Fonderie Horne (source: Glencore Canada)
- La direction de la santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue juge que le plan présenté par la Fonderie Horne et les mesures prises par le gouvernement sont insuffisants pour protéger la santé des habitants de Rouyn-Noranda.
- Dans un avis publié dimanche soir, la santé publique régionale affirme qu’il y a des «éléments absents» dans le plan de la fonderie pour parvenir à limiter en 2027 ses émissions à 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube dans le quartier Notre-Dame, près de la fonderie.
La direction de la santé publique régionale déplore que la fonderie ne dise pas:
- comment elle compte atteindre les limites journalières recommandées pour l’arsenic et d’autres cancérigènes – cadmium, nickel et plomb; ni
- si les normes québécoises d’autres contaminants que l’arsenic seront respectées en 2027.
La santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue recommande:
- au gouvernement, d’instaurer une autorisation ministérielle pour resserrer les exigences en fonction de l’avancée des travaux prévus par la fonderie;
- à la fonderie, d’indiquer le délai et les moyens qu’elle se donne pour atteindre la limite de 3 ng/m3 qui s’applique partout ailleurs au Québec; et
- au Cisss de l’Abitibi-Témiscamingue, d’adapter ses services à la population et d’étudier le déploiement d’un programme de dépistage du cancer du poumon.