Pour vivre plus longtemps, mieux vaut s’entrainer jusqu’à 10 heures par semaine
(Source: Unsplash)
- Les adultes qui font jusqu’à 4 fois plus d’activité physique que la quantité hebdomadaire recommandée actuellement aux États-Unis réduisent de façon importante leur risque de décès, selon une nouvelle étude publiée par l’American Heart Association (AHA).
- Les personnes qui respectent les recommandations actuelles réduisent jusqu’à 21% les risques de décès toutes causes confondues, alors que les personnes qui font le double ou même le quadruple de la durée d’exercice recommandée réduisent ces risques jusqu’à 31%.
Le gouvernement américain recommande:
- 150 à 300 minutes par semaine (20 à 40 min/jr) d’activité physique modérée, comme la marche; ou
- 75 à 150 minutes par semaine (10 à 20 min/jr) à intensité plus élevée, comme la course.
Au Canada, la recommandation pour les adultes est de 150 minutes d’activité modérée par semaine, soit 20 min/jr.
Une personne qui respecte les niveaux d’exercice recommandés aux États-Unis diminue, selon l’AHA, ses risques de décès:
- jusqu’à 21% en pratiquant une activité modérée; et
- jusqu’à 19% en pratiquant une activité à intensité élevée.
Une personne qui va jusqu’à quadrupler ces niveaux d’activité diminue encore plus ses risques de décès:
- jusqu’à 31% en pratiquant une activité modérée 300 à 600 minutes par semaine, soit 40 à 85 min/jr; et
- jusqu’à 23% avec une activité à intensité élevée 150 à 300 minutes par semaine, soit 20 à 40 min/jr.
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Il y a quand même un plateau à l’effet bénéfique de l’exercice physique: s’entrainer plus de 300 minutes par semaine pour une activité de haute intensité ou plus de 600 minutes pour une activité d’intensité modérée ne réduit pas davantage le risque de décès.
Cette nouvelle étude contredit des données précédentes, ont également observé les chercheurs.
- Des études avaient déjà démontré que l’entrainement pour des épreuves de longue distance à haute intensité, comme les marathons, augmentait certains risques de santé, notamment cardiaques.
La nouvelle étude «réduit les inquiétudes» concernant l’effet nocif potentiel de l’entrainement de longue durée à haute intensité, note un des chercheurs dans le rapport de recherche.
[rapport de recherche (en anglais)]