En se faisant tordre un peu le bras, Ford vient peut-être de sauver l’industrie automobile canadienne
- Le syndicat qui représente les travailleurs canadiens de l’automobile a négocié une entente de 3 ans avec le constructeur.
- Cette entente mènera Ford à investir 2 milliards $ pour moderniser les usines d’Oakville et de Windsor.
Le syndicat promet que cette entente assure la présence de Ford dans le sud de l’Ontario pour «les décennies à venir».
Pour les travailleurs impliqués, c’est un soulagement «générationnel». La taille de l’investissement promis par Ford «est plus qu’une poignée de monnaie lancée sur la table pour clore le dossier rapidement», dit Jerry Dias, président du groupe syndical Unifor.
- Ford refuse de confirmer, mais cinq nouveaux modèles électriques pourraient être assemblés en Ontario à partir de 2025.
- L’usine d’Oakville a longtemps produit des petits VUS, un format très populaire en Amérique du Nord, et qui le sera sans doute encore plus s’il est électrifié…
Les syndiqués voteront sur l’entente dimanche, mais l’issue ne fait pas de doute.
Elle signale un virage important pour l’industrie canadienne. Celle-ci était jusqu’ici exclue des plans d’électrification d’une valeur de 300 milliards $US annoncés par les grands fabricants d’automobiles pour la décennie à venir.
Unifor se tourne maintenant vers Fiat Chrysler et General Motors. Le syndicat devra convaincre ces deux groupes d’investir à leur tour au Canada.