Les émissions de la Fonderie Horne ne sont pas «acceptables», dit Boileau
Publié le 6 juil 2022
Le directeur national de santé publique Luc Boileau (Source: Bureau du premier ministre)
- Le directeur national de santé publique Luc Boileau affirme que les émissions actuelles d’arsenic de la Fonderie Horne doivent être réduites, car elles ne sont pas «acceptables considérant les impacts sur la santé qui sont connus».
- Si la fonderie ne réduit pas ses émissions, elles pourraient provoquer chez les habitants de Rouyn-Noranda de 13 à 554 cas de cancer du poumon supplémentaires par million d’habitants. Or, on considère qu’un risque est non négligeable à partir d’un cas par million d’habitants.
Dans son évaluation, l’Institut national de la santé publique (INSPQ) recommande d’abaisser les émissions d’arsenic de la fonderie «le plus près possible de la norme réglementaire» pour atténuer le risque de cancer attribuable à ces émissions.
Québec n’a pas imposé de nouvelle limite à la fonderie.
La santé publique attend désormais le plan de réduction de ses émissions que la fonderie doit présenter dans les prochaines semaines.