Les manifestations menaçaient l’économie canadienne, dit Chrystia Freeland
Publié le 24 nov. 2022
La ministre des finances Chrystia Freeland (Source: compte X de la ministre)
- La ministre fédérale des Finances Chrystia Freeland a témoigné devant la Commission d’enquête sur l’état d’urgence.
- Elle a soutenu que les manifestations de l’hiver dernier auraient pu causer un «tort irréparable» dans les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis.
Selon la ministre, plus le barrage du pont Ambassador à Windsor, en Ontario, se prolongeait, plus le risque était grand:
- que les relations commerciales canado-américaines soient endommagées; et
- que les investisseurs étrangers renoncent à investir au Canada.
La réputation du Canada était en danger.
Les directeurs des grandes banques canadiennes auraient alerté la ministre à ce sujet la veille de l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence.
- Freeland dit qu’elle a compris qu’une «grande menace» pesait sur l’économie canadienne et qu’il fallait trouver un moyen de mettre fin aux manifestations.
- Elle a rapporté qu’un investisseur américain lui avait dit qu’il n’investirait plus dans la «république de banane du Canada».
Or, si la sécurité économique du Canada est menacée, a expliqué Freeland, c’est la sécurité du pays tout entier qui est menacée.
Justin Trudeau a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence en février dernier après 3 semaines de blocages et de manifestations [détails (14 févr.)].
- Le premier ministre fédéral doit témoigner devant la commission ce vendredi.