Bilan mensuel de la BOURSE
Octobre 2024: la bourse canadienne a progressé, alors que les bourses mondiales reculaient en attendant l’élection américaine
En octobre, l’indice canadien S&P/TSX a été en hausse de 0,9%, alors que l’indice américain S&P 500 et celui des actions internationales ont terminé en baisse de respectivement 0,9% et 4,9%.
La bourse américaine pourrait avoir été sous pression en raison de l’élection présidentielle qui s’approchait. Historiquement, elle tend à être plus volatile pendant la période électorale.
Ce texte a été rédigé par Anthony Ménard, CFA vice-président de la gestion des données chez Inovestor.
Au terme de la période de 12 mois terminée le 31 octobre:
- le S&P/TSX était en hausse de 32,1%;
- le S&P 500 avait bondi de 38%; et
- les actions internationales, représentées par l’indice MSCI ACWI ex USA, avaient gagné 25,0%.
En octobre, les secteurs du TSX les plus performants ont été la santé, les matériaux et l’énergie, en hausse de respectivement 6,1%, 3,7% et 3,2%.
Les secteurs les moins performants ont été les télécommunications, la consommation de base et les services publics, en baisse de respectivement 4,3%, 2,7% et 1,8%.
Pour savoir chaque matin l’essentiel des nouvelles qui concernent le monde des affaires, vos finances, l’innovation technologique et l’actualité nationale et internationale, inscrivez-vous gratuitement ici aux infolettres d’InfoBref
Goldman Sachs prévoit une décennie perdue pour le S&P 500
La banque d’investissement américaine Goldman Sachs s’est fait remarquer à la mi-octobre par une prévision hors-norme.
- Elle estime que le S&P 500 rapportera un rendement moyen (dividendes compris) de seulement 3% par an pour les 10 prochaines années.
C’est un fort contraste par rapport au rendement de 13% par an que l’indice a produit dans les 10 dernières années.
Les raisons principales qui soutiennent la conclusion de Goldman Sachs:
- La valorisation des sociétés américaines de grande capitalisation est élevée.
- Le marché américain est concentré, ce qui a historiquement mené a plus de volatilité et de moins bons rendements.
Toutefois, même si les évaluations sont élevées, la banque d’affaires ne les considère pas extrêmes en tenant compte de la profitabilité des entreprises et du niveau actuel des taux d’intérêt.
Inflation et chômage
Au Canada, l’inflation sur 12 mois a diminué: elle est passée de 2% en aout à 1,6% en septembre.
- Les prix de l’essence (en baisse de 10,7%) et la décélération de l’inflation des loyers (de 8,9% à 8,2%) a favorisé un taux général d’inflation plus bas que les attentes des analystes.
Le chômage canadien a baissé de 6,6% en aout à 6,5% en septembre.
- L’emploi à temps plein progressé alors que l’emploi à temps partiel a régressé.
- Le taux de participation au marché du travail, soit la part de la population en âge de travailler qui travaille effectivement ou qui cherche un emploi, a reculé de 65,1% à 64,9%.
La croissance de l’emploi à temps plein en septembre apporte un certain réconfort après le rapport désastreux d’aout.
Cependant, le taux de participation suggère une possible faiblesse persistante sur le marché de l’emploi, qui incite certains à abandonner la recherche d’emploi.
L’essentiel des nouvelles en 5 minutes? C’est ce qu’offre chaque jour l’infolettre InfoBref Matin aux entrepreneur·es, gestionnaires, professionnel·les et investisseur·ses. Essayez-la: inscrivez-vous gratuitement ici ou en cliquant Infolettres en haut à droite
Taux d’intérêt
La Banque du Canada a réduit son taux directeur pour la 4e fois consécutive le 23 octobre.
Pour la première fois, la baisse a été d’un demi-point de pourcentage. Elle a réduit le taux directeur a à 3,75%.
Cette baisse est justifiée par l’inflation de 1,6%, qui est inférieure à la cible de 2%.
La Banque du Canada prévoit de continuer à baisser les taux d’intérêt si ses projections se réalisent.
Recevez chaque début de mois un bilan de la bourse dans l’infolettre gratuite InfoBref Votre argent, qui vous offre chaque mois des informations et conseils d’experts en finances personnelles et consommation. Abonnez-vous gratuitement ici ou cliquez Infolettres en haut à droite
Anthony Ménard supervise l’intégration et la transformation des données dans les produits d’Inovestor, une fintech montréalaise proposant des outils d’investissement à des conseillers financiers et gestionnaires de portefeuille.