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La Grande Barrière de corail victime d’un 6e blanchiment massif

Mis à jour le 22 juil 2022
par Agence Science-Presse
La Grande Barrière de corail victime d’un 6e blanchiment massif

(Source: Chad Taylor / Unsplash)

  • Au large de l’Australie, la Grande Barrière de corail dépérit et se décolore. Selon les experts, elle vit probablement un nouvel épisode de blanchiment «de masse». Le 6e en un quart de siècle, et le 4e en seulement 6 ans.
  • Ce blanchiment ne signifie pas la mort de l’ensemble du récif, mais la Grande Barrière perd de larges surfaces, et celles qui survivent deviennent beaucoup plus vulnérables.

De «sévères blanchiments» sur 60% de la surface  

C’est le lourd diagnostic posé par des scientifiques du gouvernement australien après avoir observé ce mois-ci les 2300 km de la Grande Barrière.

  • Ces données préliminaires ont été présentées la semaine dernière par l’Autorité des parcs marins, une agence du gouvernement australien. 

Le plus inquiétant, selon les experts, c’est que ce blanchiment est le premier à se produire pendant une année La Niña – une année où l’océan Pacifique est un peu plus froid que la normale.

  • Ce n’étaient pas le cas lors des 5 premiers épisodes de blanchiment qui ont eu lieu en 1998, 2002, 2016, 2017 et 2020.

Selon les scientifiques, cela signifie que les épisodes précédents, associés à des températures anormalement chaudes, ont laissé les récifs plus vulnérables à de nouveaux «stress environnementaux».

Une conséquence du changement climatique 

Les récifs de corail ne peuvent pas tenir le coup face au rythme actuel de réchauffement, a affirmé au New York Times Neal Cantin, biologiste australien qui a dirigé une des équipes d’observations aériennes. 

Ces récifs sont souvent qualifiés de système d’alerte des futurs impacts des changements climatiques. L’équivalent du canari dans les mines de charbon qui, jadis, alertait les mineurs d’une fuite de gaz.

À travers le monde, le quart des formes de vie marines dépendent des récifs.

Des millions de personnes en dépendent aussi pour se nourrir, travailler ou protéger leurs rivages contre les tempêtes.

Agence Science-Presse