ENTREPRENEURS, GESTIONNAIRES, PROFESSIONNELS ENTREPRENEUR·ES et
PROFESSIONNEL·LES

Voici l’info qu’il vous faut:
pertinente, utile et brève

Recevez gratuitement du lundi au vendredi:

et chaque samedi:

Votre adresse servira uniquement à vous envoyer nos infolettres. Vous ne recevrez pas de courriels publicitaires et vous pourrez vous désabonner en tout temps.

InfoBref vous est offert gratuitement grâce au soutien de:

Alstom demande à Québec d’imposer un seuil minimal de contenu local dans ses projets de transport en commun

Publié le 8 mars 2021
par Alain McKenna
Alstom demande à Québec d’imposer un seuil minimal de contenu local dans ses projets de transport en commun

(Photo Alstom)

  • Le géant ferroviaire français veut encourager l’approvisionnement local dans le transport en commun au Québec. Il vient de réviser son inscription au registraire des lobbyistes pour avoir le droit d’en discuter avec les ministères des Transports et des Finances du Québec.
  • Alstom, qui a officiellement acquis Bombardier Transport à la fin janvier, possède des usines au Québec. Elles profiteraient d’une politique privilégiant le contenu local, à un moment où les gouvernements du Québec et du Canada s’apprêtent à subventionner massivement la construction de nouveaux réseaux de transport public.

Sans suggérer de seuil minimum précis, le fabricant propose au gouvernement d’adopter une politique d’achat imposant un certain niveau de contenu local «dans le but de stimuler l’économie et les emplois locaux».

  • Alstom fait valoir que ses usines de Sorel-Tracy et de La Pocatière peuvent construire de nombreux types de modes de transport, allant des trains à grande vitesse aux autobus électriques, en passant par les rames de métro et les tramways.
  • L’entreprise a d’ailleurs fait des représentations auprès du gouvernement pour proposer sa participation dans des projets d’expansion du métro de Montréal et d’autres projets de transport en commun à Québec et à Gatineau.

Québec et Ottawa ont déjà annoncé pour les prochaines années des investissements dans les transports en commun qui dépassent 25 milliards $.

  • Le président d’Alstom avait dit fin janvier, au moment de boucler l’acquisition de Bombardier Transport, que sa priorité était de discuter avec les gouvernements pour assurer l’avenir de ses usines canadiennes.
  • Comme Alstom est présent au Québec et en Ontario, une politique d’achat local l’aiderait à récolter une partie de ces investissements.

Si le gouvernement adopte une politique d’achat local, Alstom devra peut-être revoir d’où proviennent ses produits. 

  • Les wagons qu’il fabrique pour le REM sont présentement assemblés en Inde.
Alain McKenna