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La personnalité des robots d’IA s’invite dans la conversation
(image générée avec l’aide de l’IA ChatGPT d’OpenAI)
Plus de puissance, plus de fonctionnalités, plus d’intégrations avec d’autres services: les robots conversationnels d’IA générative comme ChatGPT, Claude Copilot et Gemini s’améliorent à grande vitesse, de façon parallèle.
Une nouvelle caractéristique commence toutefois à s’imposer comme un élément de différenciation entre les différents modèles: leur personnalité.
Les personnalités sont au cœur des nouveaux modèles GPT 5.1 d’OpenAI.
Son robot conversationnel est désormais un peu plus chaleureux par défaut, mais il est aussi possible de lui donner une personnalité distincte, parmi ces 7 autres options:
- professionnel (personnalitée soignée et précise)
- amical (chaleureuse et jasante)
- franc (franche et bienveillante)
- décalé (ludique et imaginative)
- efficace (simple et directe)
- geek (exploratrice et enthousiaste)
- cynique (critique et sarcastique)
Selon OpenAI, le choix de l’une ou l’autre de ces personnalités ne change pas les performances du modèle, mais seulement la perception de l’utilisateur, et la façon dont il agit avec lui.
Les autres fournisseurs d’IA explorent aussi comment mieux intégrer les personnalités à leurs produits.
- Avec Copilot Apprearances, Microsoft a mis à l’essai des avatars humains stylisés pour donner un visage à Copilot.
- Anthropic a publié cet été un article scientifique décrivant comment les personnalités étaient utilisées pendant le développement de ses modèles.
- Grok, de xAI, propose depuis un certain temps des personnalités optionnelles variées, y compris romantiques ou inspirantes.
Google fait exception.
Son nouveau modèle Gemini 3 Pro lancé en novembre offre des performances améliorées, mais aucun changement par rapport à sa personnalité.
Un produit, deux types d’usage
Les robots conversationnels des fournisseurs d’IA servent deux bassins d’usagers distincts:
- ceux qui s’en servent pour discuter;
- ceux qui les utilisent pour travailler.
Pour les entreprises, quelques constats s’imposent.
Certaines personnalités ne sont pas adaptées pour le travail, et devraient être évitées.
Tout comme les fournisseurs explorent la question, les entreprises dotées de robots conversationnels pour leurs employés ou leurs clients devraient aussi s’intéresser à l’attitude de leur robot, qui peut généralement être personnalisée.
S’assurer qu’un robot conversationnel ait la bonne réponse à une question ne suffit pas.
- Il faut aussi s’assurer que, selon la perception de l’usager, elle soit dite correctement.