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Explication

La couche d’ozone se reconstitue, mais la géoingénierie la menacerait

Publié le 9 janv. 2023
par Johanna Sabys
La couche d’ozone se reconstitue, mais la géoingénierie la menacerait

(Source: Nasa)

  • Selon des experts de l’ONU, la couche d’ozone devrait se reconstituer entièrement au cours des 4 prochaines décennies. La couche d’ozone est une barrière protectrice où se concentre l’essentiel de l’ozone et qui filtre les rayons nocifs du soleil.
  • Ils mettent toutefois en garde contre les effets néfastes pour la couche d’ozone que pourraient avoir la mise en œuvre de projets de géoingénierie – des techniques qui visent à modifier le climat pour réduire le réchauffement climatique.

Ces conclusions viennent d’un rapport présenté lundi par le Groupe de l’évaluation scientifique du Protocole de Montréal.

Le Protocole de Montréal est un accord mondial entré en vigueur en 1989. 

  • Son objectif est de protéger la couche d’ozone en éliminant les substances chimiques qui la détruisent. 

Le Groupe de l’évaluation scientifique du protocole affirme que l’élimination progressive de ces substances destructrices, depuis la signature du protocole, a permis de préserver la couche d’ozone et l’aide à se reconstituer.

  • En se reconstituant, la couche d’ozone nous protègera davantage des rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil.

Selon ces experts, si les mesures actuelles restent en place, la couche d’ozone devrait revenir vers 2066 à son état de 1980, c’est-à-dire avant l’apparition du trou dans la couche d’ozone.  

La géoingénierie serait néfaste.

Le groupe d’experts a étudié les effets potentiels sur l’ozone de l’injection d’aérosols dans la stratosphère. 

  • Il s’agit d’une méthode envisagée pour réduire le réchauffement climatique en augmentant la réflexion de la lumière du soleil. 
  • Elle consisterait à injecter dans la stratosphère des particules qui renverraient une partie des rayons du soleil.

Les scientifiques mettent en garde contre les conséquences involontaires de cette technique.

  • Ils concluent qu’elle pourrait avoir un impact sur les températures, la circulation et les taux de production et de destruction de l’ozone dans la stratosphère.
Johanna Sabys