CE JEUDI en rafale
Le Service de police de la Ville de Montréal a un nouveau chef: Fady Dagher, qui dirigeait jusqu’ici le Service de police de l’agglomération de Longueuil. Il avait auparavant passé 25 ans au SPVM. Dagher devrait entrer en poste en janvier.
Au moins une vingtaine de femmes autochtones ont été stérilisées sans leur consentement au Québec depuis 1980 – le cas le plus récent remonte à 2019. Un rapport de recherche de plusieurs organismes sur les stérilisations imposées à des femmes des Premières Nations Inuites a révélé des cas d’avortements, de ligatures des trompes et d’hystérectomies sans consentement.
L’ex-employé d’Hydro-Québec accusé d’espionnage a effectivement pris des photos d’installations de son ancien employeur avec son téléphone cellulaire personnel. Il l’a admis aujourd’hui lors de son enquête pour remise en liberté. Il a toutefois précisé que c’était pour montrer à ses collègues les problèmes de sécurité que révélaient ces photos.
Le parlement fédéral a rejeté un projet de loi pour encourager la croissance du secteur des cryptoactifs. Cette proposition avait été faite par un député conservateur. Le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre et son caucus ont voté en faveur du projet de loi, ainsi que quelques députés libéraux et indépendants.
La FTQ, la CSN et la CSQ demandent au gouvernement d’allouer une banque de 10 jours de congés aux travailleurs qui ne peuvent pas faire de télétravail. Les trois centrales syndicales veulent ainsi permettre à ces employés de s’isoler s’ils contractent la Covid-19 ou d’autres maladies contagieuses.
La Russie élargit le champ d’application d’une loi qui interdit la «propagande» LGBT+. Les députés russes ont adopté des amendements qui interdisent désormais de «faire la promotion de relations sexuelles non traditionnelles» auprès de tout public dans les médias, sur internet, dans les livres et les films. Les amendes prévues peuvent s’élever jusqu’à 180 000 $.
Au Brésil, le recours du président sortant Jair Bolsonaro a été rejeté. Le tribunal supérieur électoral a même infligé une amende de 5,6 millions $ à la coalition de l’ancien président brésilien pour ce «litige de mauvaise foi». Bolsonaro avait contesté les résultats de l’élection présidentielle et demandé au tribunal d’invalider les votes électroniques enregistrés par certaines machines.