Fonderie Horne: la santé publique régionale réclame plus de garanties

Mis à jour le 22 juil 2024
par Johanna Sabys
Fonderie Horne: la santé publique régionale réclame plus de garanties

La Fonderie Horne (source: Glencore Canada)

  • La direction de la santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue juge que le plan présenté par la Fonderie Horne et les mesures prises par le gouvernement sont insuffisants pour protéger la santé des habitants de Rouyn-Noranda.
  • Dans un avis publié dimanche soir, la santé publique régionale affirme qu’il y a des «éléments absents» dans le plan de la fonderie pour parvenir à limiter en 2027 ses émissions à 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube dans le quartier Notre-Dame, près de la fonderie. 

La direction de la santé publique régionale déplore que la fonderie ne dise pas: 

  • comment elle compte atteindre les limites journalières recommandées pour l’arsenic et d’autres cancérigènes – cadmium, nickel et plomb; ni 
  • si les normes québécoises d’autres contaminants que l’arsenic seront respectées en 2027. 

La santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue recommande

  • ⁠au gouvernement, d’instaurer une autorisation ministérielle pour resserrer les exigences en fonction de l’avancée des travaux prévus par la fonderie;  
  • à la fonderie, d’indiquer le délai et les moyens qu’elle se donne pour atteindre la limite de 3 ng/m⁠3 qui s’applique partout ailleurs au Québec; et 
  • au Cisss de l’Abitibi-Témiscamingue, d’adapter ses services à la population et d’étudier le déploiement d’un programme de dépistage du cancer du poumon. 
Johanna Sabys