L’Ukraine veut «essayer» de négocier, sans y croire. La Russie brandit la menace nucléaire
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (Source: capture d’écran)
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche qu’une délégation ukrainienne devait se rendre à la frontière de la Biélorussie pour négocier avec des responsables russes. Il a précisé qu’il ne pensait pas que ces pourparlers mettraient fin à l’invasion russe.
- Plus tôt dimanche, Vladimir Poutine avait demandé à son ministre de la Défense et à son chef d’état-major de mettre en alerte «les forces de dissuasion» russes, lors d’une réunion retransmise à la télévision.
Au 4e jour de l’invasion, Poutine a dit qu’il armait ses missiles nucléaires.
Le président russe a justifié sa décision par les «déclarations belliqueuses» de responsables de l’Otan et les sanctions économiques «illégitimes» prises par les Occidentaux contre son pays.
Les forces de dissuasion russes sont constituées de missiles, de bombardiers stratégiques, de sous-marins et de navires de guerre.
L’Ukraine s’est dit prête à discuter avec la Russie.
«Je ne crois pas trop à un résultat, a reconnu Volodymyr Zelensky, mais il faut qu’on essaie.»
- Le président a précisé qu’il ne voulait pas que les Ukrainiens pensent qu’il n’avait «pas essayé d’arrêter la guerre», même si les chances d’y parvenir lui semblent infimes.
Le chef de la diplomatie ukrainienne, croit que la Russie est maintenant prête à négocier parce que «son blitzkrieg [sa guerre éclair] a échoué».
Les délégations ukrainienne et russe devaient avoir une première rencontre dimanche près de la frontière ukraino-biélorusse.