Une étude soulève les risques de l’usage de la reconnaissance faciale au Parlement
Publié le 29 août 2022
(Source: Tumisu / Pixabay)
- Selon une étude demandée par le Service de protection parlementaire fédéral, utiliser un outil de reconnaissance faciale pour assurer la sécurité du Parlement poserait «des risques importants» sur le plan juridique, et pour la vie privée et les droits de la personne.
- L’étude a été réalisée par le Leadership Lab de l’Université métropolitaine de Toronto, anciennement l’Université Ryerson. Selon les chercheurs, la reconnaissance faciale pourrait servir à surveiller et suivre une personne.
Cette technologie pourrait mener à des interpellations, interrogatoires, détentions, ou à des interdictions arbitraires d’entrer au Parlement.
Il n’existe aucune limite légale claire à la collecte et au traitement d’informations avec cette technologie, souligne l’étude.
- Selon les chercheurs, c’est une «lacune majeure» du cadre juridique canadien en matière de protection de la vie privée et des droits de la personne.
Mais il n’y aura pas d’outil de reconnaissance faciale au Parlement.
Le Service de protection parlementaire dit qu’il n’utilise pas d’outil de reconnaissance faciale et qu’il n’a pas l’intention d’en utiliser.
[Rapport de l’étude (en anglais)]