Le marché immobilier s’essouffle à travers le Canada
Mis à jour le 6 oct. 2020
Publié le 27 août 2020
- Un taux d’inoccupation en hausse et une durée des baux écourtée annoncent une baisse de la valeur des immeubles commerciaux dans les grandes villes canadiennes, dont Montréal.
- À Vancouver et Toronto, la croissance du prix des immeubles a été négative le mois dernier, après avoir reculé pendant trois mois, indiquent des chiffres de la Banque Nationale.
Les locataires qui quittent les édifices commerciaux en raison de la Covid-19 seront peu nombreux à revenir, croit l’Institut du développement urbain du Québec.
- Le prix des centres d’achat et des tours à bureaux du grand Montréal est déjà affecté, ajoute l’IDU.
- Cominar, le plus grand gestionnaire d’immeubles commerciaux à Montréal, dit que ses immeubles valent 147 millions $ de moins qu’en janvier.
Si les immeubles valent moins cher, ce sont les grandes villes qui vont en payer le prix, puisque la taxe foncière représente leur plus importante source de revenus.
- La valeur du parc immobilier a tout de même montré de 9,3% depuis le début 2020 à Montréal, la grande ville canadienne qui s’en tire le mieux à ce chapitre.
- La hausse est de 8,1% à Toronto, et de seulement 2,2% à Vancouver.