Un éclatement de la bulle immobilière ferait plus mal au Canada qu’aux États-Unis
Publié le 6 nov. 2022
- C’est ce qu’a écrit dans une note à ses clients l’économiste canadien et président de la firme Rosenberg Research, David Rosenberg.
- Il avertit que les Canadiens se sont beaucoup plus endettés que les Américains pour acheter des biens immobiliers. Par conséquent, le Canada est «extrêmement exposé» à une bulle immobilière, plus que les États-Unis.
La dette par rapport au revenu disponible est beaucoup plus élevée au Canada qu’aux États-Unis, observe Rosenberg, qui cite des données de la firme américaine Haver Analytics.
- Les Canadiens doivent en moyenne 1,65 $ pour chaque dollar qu’ils gagnent.
- Les Américains doivent 1 $ pour chaque dollar qu’ils gagnent.
Beaucoup de Canadiens ont opté pour un taux variable, s’inquiète aussi l’économiste.
Un taux variable fait en sorte que le paiement hypothécaire augmente considérablement à chaque hausse du taux directeur.
- 34% des Canadiens ont une hypothèque à taux variable.
- 5% des Américains ont une hypothèque à taux variable.
Enfin, Rosenberg souligne aussi qu’en moyenne, la moitié de la valeur nette des Canadiens est liée à des actifs immobiliers, soit 2 fois plus que les Américains.