Réformer les corps de police? Ce n’est pas une priorité pour Québec
Mis à jour le 8 déc 2021
Publié le 26 mai 2021
- La ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault a réagi aujourd’hui au rapport du Comité sur la réalité policière, qui propose notamment de diviser par deux le nombre de corps policiers au Québec.
- «À court et moyen terme», les services policiers resteront inchangés. «Ce ne sont pas des décisions qu’on peut entreprendre rapidement», dit la ministre, qui souhaite obtenir «un consensus» des policiers et des municipalités.
Le Comité sur la réalité policière, mandaté par la ministre de la Sécurité publique, a publié son rapport hier.
Parmi ses recommandations les plus importantes:
- faire passer de 31 à 13 le nombre de corps de police québécois; et
- intégrer le Commissaire à la lutte contre la corruption et l’Unité permanente anticorruption (UPAC) à une nouvelle Unité spécialisée en cybercriminalité et crimes économiques.
«On ne peut pas se passer» de l’UPAC, dit Geneviève Guilbault.
- «Si tu retires l’instance qui surveille la corruption, ça envoie un signal étrange.»
- La ministre croit qu’il doit continuer à y avoir au Québec une organisation dont la mission est de lutter de façon permanente contre la corruption.
Certaines recommandations du Comité pourraient toutefois être mises en œuvre par le gouvernement:
- créer un service spécialisé pour les personnes disparues; et
- instaurer le port de caméras pendant les interventions: un rapport sur les projets pilotes qui sont en cours est attendu cet automne.